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On fait le point avec Romain Paour avant le début de la deuxième phase de championnat d’Espoirs Élite 2

5 Déc 2025 | Espoirs Élite 2

Après la qualification des Espoirs Élite 2 en poule haute, Romain Paour a répondu à nos questions afin de faire le point avant le début de la deuxième partie de championnat.  

 

Peux-tu faire un bilan de la première phase ?

Le bilan est plutôt équilibré puisqu’on termine avec quatre victoires et quatre défaites. Je pense qu’on aurait pu faire mieux, il y a au moins deux matchs qui peuvent basculer dans l’autre sens. On est encore à rechercher un petit peu nos marques et notre stabilité sur le plan émotionnel mais aussi dans le jeu. Malgré ça, les joueurs progressent tous individuellement donc il n’y a pas de raison que sur la deuxième phase on n’arrive pas à franchir ce cap, notamment sur les ballons perdus qui sont l’une de nos faiblesses. Globalement je suis satisfait du groupe parce qu’il y a de l’énergie, il y a de l’engagement, il y a la volonté de bien faire ensemble.

Que peux-tu nous dire au niveau de ton effectif par rapport à la saison passée ?

L’effectif est resté assez stable, en dehors de l’arrivée de Bryan et Noah, le reste des joueurs sont en partie toujours là, donc ça fait huit garçons qui se connaissaient dans le fonctionnement, même s’ils n’ont plus tout à fait le même rôle ni le même poste de jeu. On essaye de décaler un peu certains joueurs d’un poste à l’autre, c’est également pour ça qu’on peut avoir un peu de mal dans la réalisation aujourd’hui.

En dehors de ça, on a quelques joueurs qui sont sollicités par les équipes professionnelles (Élite 2 et NM1). Le point positif c’est qu’ils progressent dans des effectifs avec de l’opposition et un jeu un peu plus rude, ça les fait avancer beaucoup plus vite. Le point négatif, c’est que forcément, ils passent moins de temps ensemble sur le terrain, donc ça met plus de temps pour trouver une cohésion.

Quel a été le programme sur ces derniers jours ? Sur quoi avez-vous travaillé pendant la trêve ?

Là, on est essentiellement sur le travail individuel, l’idée c’est de répéter les gammes. Comme il n’y a pas de match, on en profite pour compenser un peu le retard qu’on a pris en début de saison, même si ce n’est pas toujours évident. On reprend vendredi contre Pau, puis Vichy et Nantes chez nous le 20 décembre. Ça va aller relativement vite.

Comment vois-tu votre place dans cette poule ? Quels sont les objectifs ?

La difficulté c’est que les poules de la première phase ne sont pas toutes les mêmes en termes de niveau de jeu. Je pense qu’on était dans une poule qui était très homogène et plutôt difficile. C’est aussi pour ça qu’on a chuté certaines fois. Dans d’autres poules, il y a eu des écarts beaucoup plus importants, donc ce n’est pas toujours évident de savoir comment se placer par rapport à ces équipes-là. Si on ne regarde que les résultats, Pau n’ayant perdu qu’un match sur ce début de championnat, on pourrait s’y estimer moins forts, mais en même temps, la poule était un peu moins relevée. Donc qu’est-ce qu’il en est exactement ? Ça se décante sur les deux, trois premières journées. On voit quelles équipes jouent contre qui et comment les résultats s’affinent.

Niveau objectif, c’est toujours le même. Les playoffs sont acquis puisque l’on est dans la poule haute. Ça, c’est déjà une bonne chose. L’objectif, il est d’abord de travailler individuellement plus profondément sur les quatre mois qui arrivent. Si on peut essayer de grappiller les quatre premières places, ça nous arrange sur les playoffs parce qu’on reçoit chez nous le huitième et potentiellement le quart.

Si on peut prétendre à refaire le Final 4 et voir plus haut, ce sera bien sûr l’objectif. En tout cas, c’est l’objectif des jeunes. On va essayer de les amener jusque-là, mais ça passera par du travail collectif ensemble et du développement individuel fort.